mercredi 18 avril 2007

La folie du jour



Envoyez-moi en ville pour faire la guide pour un groupe et voilà ce qui se passe une fois le travail terminé... Je m'achète des chaussures! Il paraît que c'est très féminin, ça. Demandez à l'homme qui vit avec moi et il vous dira que j'ai trop de chaussures, comme toute femme, quoique j'en connaisse qui sont pires que moi.
Bref. Je me suis donc fait plaisir et je n'ai pas acheté n'importe quoi, voyez plutôt: mes premières chaussures de danse! Et c'est vrai que ça fait de plus belles gambettes que les chaussons de jazz... A mon partenaire de danse de me dire ce qu'il en pense!

Je vous avais prévenu qu'il y aurait des entrés futiles sur mon blog ;-)

jeudi 12 avril 2007

Petit Prince

Joie de t'avoir connu
Eclats de rire
Ange qui nous regardes
Notre Petit Prince

Il y a 19 ans, tu es entré dans nos vies. J'étais bien jeune, mais tellement fière d'être tante! Je me souviens des promenades de ces mercredis après-midis où j'ai eu la joie d'être ta babysitter.

Les calins, les histoires racontés, tes éclats de rire au son de la voix de ta maman lors de ma visite au Chili et le moyen sûr de te faire sourire: un petit bisou au coin de la bouche.

Tant de moments pour lesquels je suis reconnaissante. Je te porterai toujours dans mon coeur.

mercredi 11 avril 2007

Cherchez l'erreur





Vu dimanche de Pâques...
























Pâques, une histoire de résurrection, de lapins ou de gros bonhomme rouge qui descend des cheminées? A vous de me le dire...

jeudi 29 mars 2007

Réflexions sur le travail

Société hyperactive, axée sur la productivité et la course sans fin. Gens au chômage. Ceux qui n'ont pas de travail voudraient en trouver, ceux qui en ont se plaignent souvent du leur.

Femmes et hommes qui travaillent dans des conditions d'esclavage.

Existe-t-il des formes de travail plus dignes que d'autres?

Nous, ici, esclaves aussi parfois. De notre travail, de nos attentes, des pressions, de notre histoire, de notre culture. Ethique protestante, perfectionnisme et autres.

Sans parler de la question de genre. Les femmes approchent-elles le travail différement? Sommes-nous sujettes à une surcharge quasi "naturelle", à vouloir concilier travail, famille, ménage, vie sociale et peut-être nos propres besoins?

Comment ne pas se dispercer?

Tant de questions et un texte relu au hasard d'un calendrier l'autre jour, et quelques réflexions, en toute modestie:

Marthe et Marie, Luc 10, 38-42
Comme ils étaient en route, il entra dans un village et une femme du nom de Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur nommée Marie qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe s'affairait à un service compliqué. Elle survint et dit: «Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m'ait laissée seule à faire le service? Dis-lui donc de m'aider». Le Seigneur lui répondit: «Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. C'est bien Marie qui a choisi la meilleure part; elle ne lui sera pas enlevée».

J'ai souvent lu et relu ce texte, me disant que oui, Marie avait choisi la meilleure part... Mais tout de même, c'est injuste, Marthe elle aussi a sa valeur, ce n'est pas comme si son travail ne valait rien! Sans Marthe à la cuisine, qu'auraient-ils mangé? Qui se serait occupé de tout ce monde? Faut-il dénigrer la femme d'intérieur qui s'occupe de ses hôtes? Faut-il toujours tout lâcher? Chacun n'a-t-il pas sa valeur là où il se trouve? L'essentiel n'est-il pas que chacun fasse ce qu'il a à faire?

Lourd héritage calviniste de la morale du travail: travailler, et travailler dur, montrer qui on est par ce qu'on fait, se donners corps et âme.

La magie des textes bibliques est qu'on peut les lire autant de fois qu'on veut, et on y découvrira toujours quelque chose de nouveau. C'est ce qui m'est arrivé en feuilletant le calendrier de la campagne de carême de pain pour le prochain... Jésus ne demande pas à Marthe de ne pas travailler, il lui demande tout simplement de ne pas être agitée dans son travail. D'un coup, cette Marthe de deuxième classe regagne sa dignité, ce ne sont pas ses efforts qui sont remis en cause, mais son inquiétude et son agitation.

Et qui n'a jamais connu cela? Nous nous laissons tous, à un moment ou à un autre, aller à nos agitations, à nos inquiétudes et à la dispersion. Quelle importance faut-il donner au travail? Ne nous ne trompons-nous pas à travailler trop dur? Quelle est la mesure du travail? Le travail accompli? Le temps à disposition? Autre chose? Qu'on ne trouverait pas dans notre productivité mais ailleurs, dans le tout autre? Se recentrer sur l'unique nécessaire, Sa présence qui nous réconforte, nous inspire et nous amène à nous engager. Cheminement avec Dieu, retour sur l'essence, Sa présence, Son appel. Retrouver l'unité dans le travail. "Que ton action soit visible pour tes serviteurs, et ta splendeur pour leurs fils! Que la douceur du Seigneur notre Dieu soit sur nous! Consolide pour nous l'œuvre de nos mains, oui, consolide cette œuvre de nos mains." (Psaume 90, 16-17)

mercredi 28 mars 2007

Printemps


Ca y est, je me lance...
Je ne sais pas encore où cet exercice va me mener, mais on verra bien! Je pense que je vais laisser libre court à mes envies et mes idées, c'est peut-être le meilleur moyen de me remettre à écrire que je partager mes textes... Donc, attachez vos ceintures, on risque de passer du coq à lâne, des sujets futiles aux questions existentielles, en passant par la vie, tout simplement!
C'est le printemps, les oiseaux chantent de nouveau, la nature se réveille, tout bourgeonne, profitons de cette énergie!