mardi 26 juillet 2016

Du nom de ce blog

Une amie m'avait demandé, quand j'avais commencé mon blog il y a dix ans déjà, à quoi correspondait son nom... Il est peut-être temps de lever le mystère.

Elle avait émis l'hypothèse que kat était pour catéchète... Je n'y avais pas pensé, mais ça aurait été une explication sensée. Elle me connaissait en tant que telle, ça faisait dix ans que je m'occupais des enfants de la paroisse... Des tout petits aux adolescents, de la garderie au groupe de jeunes, en passant par divers groupes de catéchisme.

Je n'avais pas réalisé que le caté était une activité constitutive me ma vie. Transmettre une culture biblique, vivre les histoires, s'interroger, ne pas avoir toutes les réponses mais être en chemin ensemble... C'était tellement naturel que je ne pensais même pas qu'on pouvait me définir en tant que telle. Transmettre, accompagner étaient comme respirer.

Me rendre compte bien des années plus tard que les gens perçoivent des choses de nous qu'il ne nous semble même pas nécessaire de souligner. Ma foi vécue avec pudeur dans une société dans laquelle se réclamer d'une confession est quasi synonyme d’extrémisme.

Kat aurait pu être catéchète - une fonction que je n'ai pas abandonnée depuis malgré les déménagements - mais ce n'est pas ce cas. J'y pense souvent tout de même, car l'échange que je peux avoir au travers du caté avec ces enfants que leurs parents nous confient, l'amour qu'ils me donnent, l'enrichissement au travers et des questions et la recherche de réponses possibles sont un cadeau merveilleux que je ne voudrais pour rien au monde manquer.

Catéchète, c'est une partie de moi. Mais kat, c'est moi. Ce sont mes initiales dans l'ordre hongrois (nom, prénoms): Krüzsely Ágnes Tünde. C'est ce que mes parents m'ont donné comme identifiant visible. Mais c'est aussi tout ce qui me constitue: mes expériences, les blessures, les échecs, les joies. Ce que mes parents m'ont donné sur mon chemin de vie, et ce que j'ai moi-même fait pour me construire, les influences diverses que j'ai intégrées, consciemment ou non, pour construire mon identité. C'est une partie de ça que je partage sur ce blog, de manière totalement subjective...

mercredi 13 juillet 2016

Ce soir, à ma fenêtre

Ce soir, à ma fenêtre... De la musique magnifiquement mélancolique en arrière-fond, une voix merveilleuse et des instruments et rythmes envoûtants. J'écris. Parce qu'écrire, c'est respirer, avec la musique.

Je vois une jeune fille qui croit danser à l’abri des regards et je me dis qu'elle est belle, l'insouciance de la jeunesse.

La jeunesse.. Je ne m'en sens pas loin quand je regarde autour de moi. Me restent deux meubles de mes années d'étudiante, un buffet et une table. Le reste... Ce sont des dons d'amis et de connaissances, des achats de seconde main, un tour ou deux chez le géant bleu de la consommation mobilière à bas prix.

La liberté de la jeunesse, elle n'a pas d'âge, qu'en dites-vous ?

Je vous offre un morceau pas trop triste, qui me rappelle la jeunesse, la liberté et un peu de légèreté...