mercredi 27 avril 2016

Rentrer à la maison

Rentrer à la maison, là où le bonheur t'attend
Là où les rires et les échanges font le quotidien
Là où les jeux communs sont tant de moments de complicité
Là où des confidences sont faites au détour d'une promenade
Là où un enfant t'offre un bracelet qu'il a confectionné pour toi et que tu portes avec fierté
Là où la douleur de certains jours est amoindrie par l'écoute et la compréhension
Là où les larmes ont leur place mais arrivent bien vite à se transformer en sourire
Là où une simple tartine peut devenir un repas de fête
Là où le lien est suffisamment fort pour te permettre de grandir en toute sécurité
Là où tu te sens porté par l'amour
Là où tu as envie de revenir, encore et encore.

jeudi 21 avril 2016

Légy aki vagy - sois qui tu es

C'est une chanson d'un groupe hongrois nommé Republic et que j'écoutais beaucoup dans les années 1990 et 2000. Elle est un peu mélancolique - nous autres Hongrois aimons la mélancolie et les chansons pleureuses, même notre hymne national parle de l'adversité qui nous broie depuis longtemps. Mais ce n'est pas la mélancolie qui me touche, mais les paroles, si vraies, de cette chanson.

Le refrain appelle à être qui on est, celui qu'on a été ou aurait voulu être et à faire ce qui est possible, même si on ne l'a pas fait jusqu'à présent. La chanson invite à chercher une nouvelle maison quand le chemin s'arrête, à ne pas se renier, à se mettre en route  - et c'est le nouveau chez soi qui vous trouvera lui-même.

Malgré l'air mélancolique, elle appelle à l'espoir. Quand on choisit l'espoir et la confiance qui va avec, tout est possible...




mercredi 20 avril 2016

Promenade et méditation

Partir chercher du pain à 500m de chez soi, trouver que la boulangerie est trop près et aller à celle située plus haut dans le village voisin, et se retrouver à faire une promenade de 3km car en revenant on trouve qu'il fait trop beau et que la balade était trop courte.

Se laisser porter par la contemplation des arbres en fleurs, un ruisseau caché dans une petite forêt, une grotte dans la forêt suivante. Se prendre au jeux de l'imagination, des cailloux qui plongent dans l'eau, des lutins qui pourraient habiter la grotte qui n'en est pas une.

Sentir la chaleur du soleil, s'émouvoir devant la splendeur de la création, laisser aller son esprit.

Penser à Kant qui aimait se promener quotidiennement (seul, pour ne pas avoir à parler), Nietzsche qui avait besoin de marcher pour créer, Rousseau et Les Rêveries du promeneur solitaire. Il faudrait aller à Sils-Maria ou sur l'Ile Saint Pierre prochainement, d'ailleurs (Königsberg semble un peu loin).








dimanche 17 avril 2016

Balade au Canada

... Dans le Jura!