vendredi 9 décembre 2011

Une fois n'est pas coutume...

Je me suis inscrite à un jeu! Moi qui ne gagne jamais rien aux concours... Vous pouvez le trouver sur le blog d'une copinaute qui m'avait coaché pour faire ceci:


J'en ai souffert mais je suis fière du résultat. Ca me donnerait presque envie de recommencer...

samedi 26 novembre 2011

A quatre mains

La saison des bougies, des biscuits et autres préparatifs de Noël commence... Nous avons donc, avec Nathanaël, pris la couronne par les cornes: un petit tour dans le jardin, quelques branches de sapin coupées, un peu de lierre enlevé d'un tronc d'arbre, nous voilà parés pour le travail. Nathanaël avait d'abord enroulé la couronne de bandes de papier vert et rouge, ça, c'était la couche de base. (Oui, j'avais secrètement pensé que nous ferions une couronne version petit garçon de quatre ans, mais la motivation s'essoufflant et le résultat intermédiaire laissant à désirer, nous avons décidé de faire une couronne plus traditionnelle - ou devrais-je dire que Nathanaël m'a délégué une partie du travail, voulant jouer un peu?) Sur cette base, la maman que je suis a enroulé les branches de sapin et le lierre, et piqué les bougies. Ensuite, j'ai découpé des coeurs et des étoiles, dans lesquelles Nathanaël a passé le fil avec la grosse aiguille pour qu'on puisse les fixer sur la couronne. Il ne voulait plus s'arrêter, mais heureusement qu'il reste encore quelques semaines avant Noël, et beaucoup d'occasions de confectionner des décorations pour le sapin!


jeudi 24 novembre 2011

Couture

Nathanaël voulait coudre un Barbapapa (en fait, il avait vu des amigurumi de Barbapapa et donc aurait voulu que j'en fasse...), voici ma solution:





Le jeune homme était très fier! Je sens que je vais confectionner d'autres cartes à coudre.

Rencontre avec les chaussures à scratch de Liam

Tout est dans le titre! Voici une photo , vous comprendrez:



lundi 14 novembre 2011

Cet accessoire féminin

En écrivant ces lignes, je souris en pensant à certaines de mes lectrices. Il y a celle qui comprendra mes efforts pour être femme, celle qui sourira en se souvenant d'un article sur le même sujet écrit il y a quelques années et celle aussi, très terre à terre, qui me dira de ne pas m'embêter et de mettre des pantalons.

De quoi voulais-je donc parler? Vous aurez peut-être une petite idée... Oui, c'est bien ça, je consacre un (nouveau) billet aux bas. Il faut peut-être préciser ici que le nylon est une matière extrêmement résistante. Oui, oui, vous avez bien lu. Sauf qu'avec le temps, les fabricants de bas se sont mis d'accord pour produire des recouvre-gambettes moins résistants, on se demande bien pourquoi.

Les bas, donc, sont mes amis. Soit je les prends à bords autocollants, auquel cas il est interdit de mettre une crème hydratante sur mes jambes, sinon ils ne collent pas. Oui mais. Même sans crème, ils ne collent pas, ou plutôt, ils ne collent plus si je les enlève et les remets. C'est ce qui m'est arrivé samedi en sortant des bains de Lavey. Sentant le truc, je me suis munie d'une deuxième paire de bas que j'ai discrètement rangés dans mon sac à main avant de partir pour Martigny, où nous voulions voir l'expo sur Monet à la fondation Gianadda. Et bingo, en sortant de la voiture, je sens le bas se décoller de plus en plus, jusqu'à ce qu'il tombe jusqu'au dessus de ma botte, quelle belle image! Partagée entre énervement et amusement, j'ai tout de même fait le tour de l'exposition avec mon bas au niveau de genou. (Ca vous rappellera peut-être des images de petites filles aux bas en tricot retombés aux chevilles parce qu'elles ont trop couru.) Jusqu'à ce que je tombe sur le petit endroit discret pour dames et qu'au lieu de m'y repoudrer le nez je suis allée changer de bas. Soit (non, non, je n'ai pas oublié que je devais vous donner la suite de mon idée initiale) j'achète des bas sans rebord autocollant et là il faut mettre des porte-jartelles, sinon les bas tombent (vous me direz que ça ne change pas trop de la version autocollante). Sauf que là aussi, c'est plus facilement dit que fait. Moi, je ne sais pas comment font les autres filles, mais même comme ça, mes bas glissent. Ce qui est légèrement gênant quand la jupe mise n'est pas très longue, parce que du coup, on ne voit pas seulement le bas qui glisse, mais aussi le porte-jartelles. Mon mari vous dira sûrement que c'est sexy, mais je n'ai pas forcément envie de m'exposer au regard des autres comme ça...

Ce que je n'ai pas encore dit sur les bas, c'est qu'ils sont heureusement inutiles en été et malheureusement pas assez chauds en hiver. Parce qu'il y a quelques centimètres qu'ils ne couvrent pas, mes amis les bas. Et que quand il fait froid, et qu'il y a un petit coup de vent, et bien, qui est-ce qui a froid jusque dans le dos? Et oui, c'est bibi. Bon me direz-vous, restent les collants. Qui tiennent plus chaud et ne glissent pas. Mais qui plaisent moins à l'homme. Or la femme que je m'efforce d'être aime bien plaire à son homme... En en plus, les collants, je trouve qu'ils serrent toujours au niveau du ventre, à croire que les fabricants font exprès de mettre des élastiques trop serrés. Les collants ont un problème qu'ont aussi les bas et dont je n'ai pas encore parlé: ils filent! (Là non plus, je n'ai pas oublié que j'avais parlé de résistance au début de mon billet... J'ai fait quelques détours, mais j'y arrive.)

Alors là non plus, je ne sais pas comment font les femmes, les vraies. Parce que moi, une fois sur deux au moins, je les fais filer, mes bas (ou mes collants). Il faut dire que le nylon est donc une matière très résistante, mais la composition des bas doit être fortement modifiée depuis son invention. Soit j'ai des ongles un peu trop longs, soit la peau trop sèche et j'érafle mes bas au moment de les enfiler. Si j'ai atteint cette première étape avec succès, je me prends, à un moment ou un autre, ma bague de fiançailles dans le bas. Ou alors Liam s'installe sur moi et griffe le bas avec le velcro qui ferme sa chaussure. Ou encore, je griffe moi-même mes genoux contre le velcro du sac accroché à la poussette en marchant.

La conclusion de mes petits malheurs est que je me promène avec des bas effilochés, ou que je les jette après le premier usage...

Pour comparaison, une paire de bas par jour coûte environ le même prix qu'un paquet de cigarettes par jour. (Ca, c'est pour les bas bon marché qui ne sont pas de la fameuse marque ***Up.) Je ne vais pas pour autant me remettre à fumer, mais je ne vais pas non plus abandonner le combat. Parce que je me rends compte que porter des robes, j'aime ça. 

Magyar állampolgárság - Nationalité hongroise

 Egy hosszú tötrténetnek a lényege az, hogy anyukámnak eddig nem volt meg a magyar állampolgársága. Most, az egyszerűsített honositási eljárást köszönhetően, neki is meglett a magyar állampolgárság. A múlt héten volt a berni nagykövetségen az esküttétele. Liam meg én elmentünk, hogy a nagyival együtt ünnepeljük ezt a napot. A Liam még egészen nyugodtam türte is a neki hosszú ünnepséget, igaz hogy rácsapott a ropira!

L'histoire est longue, mais l'essentiel en est que ma mère n'avait pas la nationalité hongroise jusqu'à présent. Grâce à la nouvelle procédure simplifiée de naturalisation, elle a enfin elle aussi obtenu la nationalité hongroise. Elle a prêté serment la semaine dernière à l'ambassade hongroise de Berne et Liam et moi sommes allés fêter avec elle. Liam est resté sage pendant toute la cérémonie, c'est vrai qu'il avait trouvé de quoi s'occuper!



                                                    Liam és a ropi. Liam a trouvé de quoi s'occuper.






jeudi 27 octobre 2011

Vocabulaire de petit bonhomme

Il existe déjà un article sur ce sujet, mais il s'agit aujourd'hui du vocabulaire de l'autre petit bonhomme... Ca fait un moment que je pense l'écrire, petit frère ayant commencé à parler tôt.

"papa": la personne qu'il réclame quand maman va le chercher le matin dans son lit. Papa désigne aussi toute chose appartenant à papa ou les objets plutôt attribuées à papa (ordinateur, petite voiture ressemblant à celle de papa, ...) C'est aussi le cri du coeur quand nous arrivons à la maison.
"mama": la personne qu'il réclame quand c'est papa qui va le chercher le matin
"c'est quoi ça" ou "ça c'est quoi ça": la première chose qu'il a dite après papa et maman, question qu'il aime poser souvent et à répétition
"veux pas": souvent accompagné d'un non de la tête
"aime pas": un peu comme "veux pas"...
"nana": Nathanaël
"noooooon": souvent dit avec un air de "mais que dis-tu, tu ne comprends rien", très coquin. Mot utilisé pour dire non, mais voulant aussi dire oui. A l'adulte de faire la différence.
"pimpon": tout ce qui a des roues, que ce soit une voiture, une ambulance, un camion de pompiers, un tracteur ou un train...
"ça": souvent difficile à trouver, le geste de l'index accompagnant le mot n'étant pas très précis.
"chat": petit animal à quatre pattes et poils doux
"c'est bon": de toute manière, manger, c'est très important...
"aci" ou "öszi": merci - je ne sais pas s'il le dit en français ou en hongrois
"tata": Csaba, le cousin de maman qui est chez nous cet automne
"chaud": le lait peut l'être, la nourriture (dans ce cas, petit bonhomme souffle dessus), mais aussi le bain
"c'est chaud": histoire de faire une phrase...
"babapa" ou "babapapa": une famille colorée que nous aimons tous
"boum": le bruit de quelque chose qui tombe
"hop" ou "hoppá": accompagne un mouvement ou un effort
"ouh-ouh": chien
"oh-oh-oh" ou "vvvvvvv": avion. Les avions, c'est une vraie passion.
"monter": monter, mais aussi descendre, entrer, sortir
"adi": Nagyi (grand-maman maternelle)
"co" ou "enco": encore, souvent accompagné d'une assiette tendue
"tessi" (teszi): tiens, en hongrois probablement (tessék)
"oh": souvent utilisé pour dire un peu tout et n'importe quoi, accompagné de signes faisant comprendre ce qu'il veut dire
"cococo": le perroquet-quet-quet de la chanson
"bobo": bobo

en signes (malheureusement pas appris de manière structurée, mais néanmoins développés par Liam):
petit bonhomme fait bravo des mains pour dire s'il te plaît
il touche le haute de sa tête pour montrer qu'il s'est fait mal
il montre sa couche pour dire que celle-ci est à changer
un grand sourire accompagné de rires pour dire oui, parfois avec applaudissements
il vous tourne la tête pour vous montrer quelque chose

J'en oublie bien sûr!





jeudi 20 octobre 2011

Joyeux anniversaire Nagyi! - Boldog szülinapot Nagyi!



Le jour de son anniversaire, Nagyi (Mamie en hongrois) était chez nous. Nathanaël lui a préparé une tarte aux pommes (tout seul), mais pour finir il a préféré souffler les bougies sur le gâteau nounours avec Nagyi. Il y avait aussi Ágimama, la soeur de Nagyi, et Csaba, le cousin de maman, et bien sûr Nathanaël, Liam, Papa et Maman.

A születésnapján itt volt nálunk a Nagyi. Nathanaël sütött neki almás tortát, de a végén inkább a macis kalácsra rakta a gyergyákat! itt volt az Ágimama is, a Nagyi huga, meg a Csaba, a mama unokatestére (meg egyben az Ágimama fia), na meg persze a Nathanaël, Liam, Papa meg Mama.

























Il y a aussi eu ensuite une fête de famille au Vieux Manoir à Morat, c'était une belle journée!
Volt egy nagy családi ünnep is egy szép vendéglőben a Murteni tó partján, nagyon jól érezte magát mindenki!



Le Vieux Manoir
A vendéglő



Les petits
Kicsikék




Liam et Nagyi
Liam meg a Nagyi



Photo de famille
Családi kép

lundi 10 octobre 2011

A magyar olvasómhoz - à mon lecteur hongrois

Igértem már többször is, hogy írok magyarul is. Nem biztos hogy sikerül minden bejegyzésemet lefordítani, de igyekezni fogok Nektek is írni egy pár sort. Van is már egy ötletem, csak ki kell hozzá választonom a fényképeket.

Folytatás következik!

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Juste un mot à l'attention de mes lecteurs hongrois en mal de traduction... J'ai un sujet en tête, la suite au prochain numéro!

Journée internationale de la santé mentale

L'intitulé me laisse songeuse, je ne sais pas trop quoi écrire parce que le sujet est vaste, très vaste. Et parfois si douloureux.

Je connais des gens qui souffrent de maladies diagnostiquées, d'autres qui souffrent sans vouloir se l'avouer, d'autres encore qui vont bien et se demandent souvent s'il vont vraiment bien.

Et je pense aux blessures qu'on inflige aux autres sans le vouloir, ou sans mesurer les conséquences de nos paroles ou de nos actes. Ce père qui traite son fils d'idiot ou sa fille moins mince qu'il ne le voudrait d'éléphant. La mère qui dit pour la première fois à sa fille qu'elle est belle, alors que celle-ci souffre d'anorexie et attendait ces mots depuis des années. Les "ça va pas la tête" qu'on lance sans vraiment y réfléchir, la manière dont on soutient ou critique nos enfants. Le mari qui traite sa femme de folle pendant des années. La femme qui rabaisse sans cesse son mari. L'enseignant qui dit à son élève qu'il ne peut pas l'aider parce qu'il est bête. Ce collègue de travail qui tente par tous les moyens de vous manipuler. L'étudiant qui n'arrive pas à faire face à la pression, mais aussi à la liberté découverte. Le patient qui craque face à une maladie ou à un traitement. Ou celui qui craque à la guérison. Le réfugié qui a quitté guerre, famille et patrie pour ne plus jamais y retourner. La femme qui porte en elle le poids de la trop courte vie d'une soeur qu'elle n'a jamais connue. Ce garçon qui souffre de l'absence de son frère jumeau. La femme qui se cache de son mari qui la frappe. Les enfants qui savent qu'ils courent un danger sans comprendre lequel. Cette mère, qui, à intervalles réguliers a besoin de tout abandonner pendant quelques jours ou quelques semaines pour survivre.

Chacun de nous porte en lui des blessures, plus ou moins profondes. Et chacun de nous en inflige, volontairement ou involontairement. Derrière chacun de mes exemples se cache une histoire, une personne que je connais ou dont j'ai croisé le chemin ou que j'ai même accompagné dans sa souffrance.

Je ne sais pas ce que je veux dire avec ce billet, peut-être juste que je pense à ces gens, ceux que je connais et ceux que je ne connais pas. Que j'essaye de penser à moi aussi. Que la santé mentale, c'est aussi se prendre le temps pour soi, se faire du bien, se valoriser. Et ensuite prendre soin des gens qui nous entourent, prendre du recul parfois. Montrer de l'empathie, mais aussi se protéger.

Aujourd'hui est la journée internationale de la santé mentale et je trouve que le sujet mérite qu'on se prenne un peu de temps pour y réfléchir.

jeudi 1 septembre 2011

Avec un peu de retard

Les quatre billets qui suivent ont été écrits en juin, alors que j'étais en vacances chez ma tante et déconnectée d'internet. J'ai mis quelques temps à les publier, ayant été prise dans le rythme quotidien, n'ayant pas fait de sauvegarde générale de mon ordinateur et bien sûr tué ma carte mère (qui Apple soit loué a été remplacée sans perte de documents), puis reprise dans mon quotidien, fatiguée le soir pour m'occuper de mon blog, etc. les excuses sont nombreuses.

Voici donc quelques billets nouveaux pas si nouveaux que ça! (Pour anticiper vos questions: non, je n'ai toujours pas fait la fameuse sauvegarde et non, je n'arrive pas à m'octroyer du temps pour écrire chaque jour.)

Je comprends mieux

... ces parents qui secouent leurs enfants, les jettent contre le mur dans un élan de rage ou les étouffent sous un oreiller. Pas que je comprenne qu’un parent puisse faire du mal à son enfant, mais je comprends qu’on puisse être excédé. On ne le dit pas assez souvent ni assez haut, élever des enfants n’est pas facile. Que vous passiez la journée avec eux ou que vous les retrouviez le soir après une journée de travail, il faut garder patience, être à l’écoute, comprendre que l’enfant est fatigué, etc.
Oui mais, vous aussi, parents, vous êtes fatigués, de mauvaise humeur, avez mal à la tête, ou avez passé une mauvaise journée. Les pleurs (ou les cris, c’est selon) de vos enfants vous tapent sur le système, tout autant que le fait qu’ils soient trop fatigués pour manger. Vous voudriez avoir un moment pour vous poser calmement, souffler un peu, ne penser à rien.
On ne le dit pas assez souvent, et on n’ose pas le dire tout haut: parfois, nous en avons marre de nos enfants. Parfois nous voudrions juste souffler un peu. Parfois, nous aurions envie de les laisser se débrouiller tout seuls. Ou même, parfois nous aurions envie de les jeter par la fenêtre. C’est une façon de parler, certes. Mais qui n’y a pas pensé, au moins une fois? Que celui-là jette la première pierre.
J’ai travaillé comme éducatrice spécialisée dans des conditions parfois difficiles. Mais nous avions des collègues à qui parler ou qui prenaient le relais si l’un de nous avait besoin de cinq minutes pour reprendre un peu son souffle, revenir à un rythme de respiration normal. Nous avions des supervisions, un endroit où nous pouvions déposer nos soucis. Nous rentrions le soir et revenions le lendemain matin, même si la coupure ne servait parfois qu’à dormir. Nous pouvions fermer la porte (ou rentrer chez nos enfants fatigués pour ceux qui en avaient). Nous pouvions aussi dire qu’aujourd’hui untel était insupportable, que nous ne pouvions plus le voir en peinture. Puis c’était reparti pour un tour.
Mais les parents, leur permet-on de dire qu’ils en ont assez de leurs enfants, même si ce n’est que pour quelques minutes et qu’ensuite ils les reprendront dans les bras avec amour? Souvent, les parents se sentent coupables d’avoir ce genre de pensées, parce qu’on dit qu’il ne faut pas être excédé par ses enfants, les enfants sont tout le bonheur du monde, on les a voulu alors on les assume, et autres phrases du genre. Sauf que les parents aussi ne sont que des êtres humains, avec leurs forces et leurs faiblesses et surtout leur limites, alors qu’on les laisse avouer que là c’en est trop. Parce que quand on dit ces choses-là et qu’on se permet d’admettre ses limites, on se sent tout de suite beaucoup mieux. Et soudain, on se rend aussi compte qu’on n’est pas seul au monde.
Ma manière de balancer les enfants par la fenêtre? Je les couche. C’est ce que j’ai fait ce midi quand le petit ne voulait pas manger tellement il était fatigué et que le grand a dit de lui-même qu’il voulait dormir (chose qu’il a démentie une fois arrivé dans la chambre). Ensuite, je me suis assise devant mon ordinateur pour écrire ce billet en attendant que ma tante et mon oncle rentrent et qu’on mange, dans le calme, entre adultes.

- Billet écrit le 19 juin 2011 -

Le sommeil d'une maman

Je suis en vacances chez ma tante, je n’ai pas grand chose à faire, à part m’occuper de mes petits gars. Le soir, je me couche relativement tôt. La nuit, je ne dors pas très bien, mais j’ai tout de même l’impression de me reposer. Je partage la chambre avec le grand, le petit dort dans la chambre à côté de nous. J’ai l’impression de me reposer, disais-je, mais je me rends compte que je me réveille au moins cinq à six fois par nuit. Pourquoi donc? Il m’a fallu trois nuits pour le comprendre (c’est probablement dire mon état de fatigue en arrivant ici): on est à la campagne dans un pays où tout le monde a au moins un chien de garde dans sa cour. Et le chiens, la nuit, aboient. La maman que je suis entend tout, que ce soient les aboiements des chiens ou le caquettement des poules, à l’écoute des pleurs éventuels du petit. Ledit petit qui, l’autre nuit, a pleuré au moins trois fois par heure, mais maman s’était endormie entre minuit et une heure du matin, jusqu’à ce que son oncle entre dans sa chambre (en allumant la lumière bien sûr) pour lui dire que son bébé pleurait. En fait, ledit bébé et le petit chien (pas celui de garde) faisaient un concours d’aboiements, mais ça, les adultes bipèdes que nous sommes ne peuvent pas le comprendre. J’ai donc changé de lit pour celui du petit, laissant le grand dormir et me coinçant à côté du petit qui m’a gentiment réveillé toutes les vingt minutes jusqu’à 3h30 du matin, pour me laisser dormir ensuite jusqu’à 6h30.
La nuit suivante, le petit était tellement fatigué qu’il a dormi d’une traite, ouf. C’était sans compter sur le grand, qui lui s’est réveillé quatre fois, pour boire (la bouteille d’eau est à côté de son lit, mais pourquoi ne pas dire «Maman, j’ai soif» si déjà il est réveillé?), parce que la couverture était tombée («Maman, tu peux t’aider avec la couverture, elle est coincée?»), pour boire encore, pour demander si on peut enfin se réveiller, ...
Le sommeil d’une maman, donc, peut être reposant mais n’est jamais vraiment calme. (Et je sais que plus tard, je ne dormirai pas mieux, mais pour d’autres raisons.)

- Billet écrit le 17 juin 2011 -

Il faudrait écrire

Le billet précédent, ainsi qu’un message d’une amie, me rappelle une chose que je me dis souvent. Il faudrait écrire. Régulièrement est un doux rêve. Plus souvent est plus réaliste mais ne veut rien dire... Plus souvent que disons, une fois par an? Alors, deux? Il faudrait saisir ces moments d’inspiration, ou ne pas oublier tous ces petits moments de la vie quotidienne qui m’inspirent une pensée qu’il faudrait poursuivre, plus tard, quand j’aurais achevé les tâches du jour, couché les enfants, pris un peu de temps avec mon mari et que je ne serais pas tombée de sommeil. Ou alors que je serais prise d’une insomnie.
Avant, je travaillais de nuit sur ce genre de choses. Sur des textes, des analyses, des lectures, des projets paroissiaux, des cours (suivis ou à donner). Avant. Quand je n’avais pas d’enfants. Et que je ne dormais pas la nuit. Que je tenais par je ne sais quel miracle, poussée par une frénésie, un besoin d’avancer, ou peut-être de fuir.
Maintenant, je n’arrive plus à écrire ou travailler de nuit. Sauf ce soir, après cinq soirs lors desquels je me suis couchée vraiment tôt. Ce soir que je me sens un peu reposée, bien que fatiguée physiquement. Ce soir, après une longue discussion avec ma tante, et aussi un instant de lucidité méditative.
Ecrire. Il faut donc écrire. Je me dis souvent qu’il faut écrire. Peu importe quoi en fait. Commencer par écrire, même un quart d’heure par jour. Puis je ne le fais pas. Je me demande comment faisaient ces grands écrivains (qui, soyons honnête, finissaient par devenir fous, étaient en dépression ou asociaux). Ou comment font les écrivains aujourd’hui. Ceux qui écrivent en plus d’avoir un travail qui les fait vivre (oui, parce qu’écrire ne nourrit pas une famille, ne rêvons pas), ou ceux qui enchaînent roman après roman. Ou ceux qui écrivent des textes philosophiques plus ardus. Où trouvent-ils le temps, l’énergie, la rigueur qu’écrire requiert? Ou même l’inspiration, le coup de génie? (Je pense aux paresseux géniaux, ils existent bien, ceux-là.) Le courage de reprendre le travail, de modifier, corriger, effacer, remanier? Celui d’envoyer leurs écrits, d’essuyer des refus? La chance de trouver un éditeur? Une colonne dans un journal?
Je m’égare, il faut commencer par écrire. Ecrire ce soir, ces quelques lignes, jusqu’à ce que mes yeux me disent qu’il est l’heure de me coucher. Demain les enfants se réveilleront, ils seront en pleine forme et ils voudront sortir dans le jardin, aller au marché, voir leurs cousins, les poules, les chiens et le chat, jouer dans le bac (vieille roue de tracteur) à terre jaune qui remplace si bien le sable du parc.
Me relire demain peut-être, publier le billet s’il n’est pas trop mauvais.
Ecrire demain aussi, je l’ai promis.
Jeudi sera un autre jour. Jeudi, nous irons au zoo.

- Billet écrit le 14 juin 2011 -

Ora et labora

Ce n’est pas nouveau: il y a un côté méditatif dans des activités telles que débroussailler son jardin (chose que je n’arrive pas à faire assez longtemps d’affilée pour cause d’enfants en bas âge dans les pattes ou plutôt les mauvaises herbes), faire cuire une confiture (ça, je fais plus facilement), pétrir du pain (ça aussi, il m’arrive de le faire) ou, ma nouvelle occupation (et je demande pardon de faire hurler au moins une personne, mais dans ces billets, je raconte un peu de ma vie, autant assumer mes tares), broder.
O quel doux plaisir de sentir mes pensées suivre leur cours alors que mes doigts prennent un rythme presque mécanique (il faut tout de même compter ses points)! Et c’est là que l’intellectuelle (certes un peu rouillée) que je suis se dit: «quel dommage que je ne puisse pas écrire et broder à la fois, ce serait tellement bien de saisir l’instant et noter mes pensées!» Mon fil m’a entendue et s’est emberlificoté de sorte qu’il y ait un noeud qui m’arrête dans mon élan. Alléluia, l’ordinateur est à portée de main et non enfoui au fond de la valise dans la chambre que je partage avec mon fils aîné (notez que malgré le manque de connexion internet chez ma tante, la geek que je suis est partie avec son ordinateur portable - pourquoi cette chose est-elle appelée portable si on ne se déplace pas avec, pardis), saisissons donc cet instant d’inspiration.
Oui mais. Pour écrire quoi, au juste? Le temps de ranger ma toile, sortir l’ordinateur, ouvrir un document, l’inspiration méditative de la broderie s’en est allée. Envolée, la coquine. Eh oui, la méditation en travaillant ne se laisse pas transposer aussi facilement sur une feuille de papier (certes virtuelle). Ou alors, serait-ce là une invitation à sortir un cahier et une plume, à sentir le papier sous les mots que j’écris...

- Billet écrit le 14 juin 2011 -

mercredi 17 août 2011

Petit sondage - merci d'avance pour vous réponses!

Tout est dans le titre...

Normalement, je parle surtout de moi - ou de ma famille - sur mon blog, mais suite à une discussion avec une copinaute brodeuse, je voudrais vous soumettre une question. Voilà, elle va ouvrir un blog et hésite entre deux noms:

1. talons aiguille
2. croix... moi

Lequel vous plaît le mieux? Merci de répondre en laissant un commentaire!


Ridicule

La femme qui s'attaque enfin à la paperasse à gérer et ne se souvient pas de son code d'accès à sa banque par internet. Ni ne retrouve de trace écrite dudit code.

La même femme qui cherche partout, ne trouve pas, se décourage, s'en veut de ne pas s'y être mise plus tôt, voit tout à coup tout ce qu'elle n'a pas fait et qui devient une montagne insurmontable (alors qu'il suffirait d'une heure tranquille pour tout gérer).

Heureusement que le ridicule ne tue pas... J'espère seulement qu'il fera sourire certaines de mes lectrices, soit parce qu'elles me connaissent bien, soit parce qu'elle se reconnaissant un petit peu et se sentent moins ridicule de leur côté.

lundi 15 août 2011

En attendant...


... que je publie les articles écrits en juin chez ma tante alors que je n'avais pas de connexion internet, et que j'ai failli perdre entre temps (mais je ferai mon mea culpa technologique dans un autre article), j'ai décidé d'au moins mettre quelques photos du travail accompli hier.

L'idée était de faire un petit sac pour y mettre les habits de rechange de Nathanaël pour l'école maternelle. Le prototype est devenu trop petit, ce sera donc un sac pour Liam, comme ça il n'y aura pas de jaloux.







Le premier petit sac, qui sera celui de Liam.
















Et le deuxième, celui de Nathanaël!













J'ai envie de lui confectionner des chaussons et aussi un petit cartable, c'est peut-être trop m'avancer que de publier ça ici...

mardi 5 avril 2011

Regard dans le miroir

Etonnant, cet attachement humain aux autres, aux déceptions, au besoin d'être aimé ou tout au moins reconnu... Ne pouvons-nous vraiment pas vivre sans les autres? Non, bien sûr, la question est ridicule. Mais pourquoi s'attacher à des gens qui ne nous rendent pas nos sentiments? Ou pourquoi souffrir d'un manque d'attention de quelqu'un avec qui on se dit qu'en fin de compte on n'a pas tant à partager?

Le regard dans le miroir ce matin me révèle une femme qui a peur de l'abandon (un jour je grandirai et dépasserai mes peurs), de la mise à l'écart et qui, surtout, ne supporte quand elle ne comprend pas ce qui se passe ou qu'elle se sent jugée, sans explication ni raison apparente. Je n'aime pas l'image que me renvoie le miroir.
J'essaye de dépasser ces sentiments, mais je n'y arrive pas toujours. D'où ma pollution de la blogosphère ce matin.

C'est d'autant plus inutile que je vous parle d'une amitié naissante qui ne s'est pas développée pour des raisons ridicules. Pas si inutile que cela, car cette anecdote cache autre chose.

Il est facile de se dire qu'il ne faut pas prêter attention à certaines choses, ne pas leur donner plus d'importance qu'elles n'en ont. Mais quand ces situations sans importance révèlent des blessures profondes en nous, difficile de ne pas leur donner un poids parfois trop lourd.

Alors, que faire? Identifier la blessure profonde que cache la petite blessure de l'ego, dénouer le noeud et passer à autre chose. Se prendre le temps et l'énergie, mais aussi le courage nécessaire à regarder dans le miroir, vraiment. Pour changer ce que l'on voit en une image qui nous plaît. Ce n'est pas la femme et ses blessures qu'il faut changer, mais le regard qu'elle porte sur elle-même. Facile, non?

jeudi 24 mars 2011

Héritage

Sujet doux et douloureux à la fois... Aujourd'hui, ça fait dix ans que mon père est décédé. Doux, parce que je porte en moi cet amour qu'il ma porté (et pas seulement à moi, bien sûr, mais c'est mon moment d'égoïsme, celui où mon papa est mon papa), parce que je pense à lui avec tendresse. Souvent, très souvent, même si je n'en parle pas. Douloureux, parce que l'enfant que je suis pleure toujours un peu son papa, égoïstement.

Je n'ai pas envie de m'étendre trop dans ce billet, mais j'ai tout de même besoin d'écrire quelque chose. Je repense à un poème écrit par une proche, inspiré par cet homme debout, comme elle le décrivait à la fin de son parcours. Je repense aussi à ces interminables discussions sur mes lectures scolaires du moment, entre littérature et philosophie (et avant ça, sur les déclinaisons latines, mais alors ça, c'état vraiment barbant à mes yeux...). Puis, plus tard, les discussions à proprement parler philosophiques. Et aussi, ces longs échanges téléphoniques sur tout et sur rien, souvent terminés par un: "Amen! Ca suffit pour aujourd'hui!" (Il faut dire que ces appels duraient régulièrement plus d'une heure.)

Mon père a sans aucun doute été la personne qui m'a le plus influencée sur un terrain intellectuel, toujours à chercher plus loin, parfois trop à mon goût, toujours à trouver encore un argument, comment rebondir sur un nouveau sujet, mais toujours ouvert à l'argumentation. Et probablement aussi pour me former à l'argumentation et à la pensée indépendante. Non seulement il m'a toujours soutenue et encouragée dans mon cheminement, mais il m'a aussi montré l'exemple, au-delà des mots, par sa manière d'agir.

Je repense à toutes ces discussions, à tout ce que j'ai reçu et qui a permis de me construire, et j'espère que je pourrai donner la même chose à mes fils. Que par moi, ils découvrent aussi un peu de ce grand-père qu'il n'auront pas connu, par cet héritage intellectuel.

vendredi 18 mars 2011

Tu as vu? J'ai un grelot comme Oui-Oui!


Nathanaël m'avait demandé un bonnet comme Oui-Oui...


Je l'ai cousu un peu vite et sans faire de patron, il est un peu serré et finira peut-être sur la tête de Liam... Dans ce cas, Nathanaël en recevrait bien sûr un autre!

mardi 8 mars 2011

Pendant que maman bloggait...


Liam faisait la sieste et Nathanaël réorganisait la cuisine.

Journée internationale de la femme

Aujourd'hui, c'est la journée des femmes. Dans la danse des journées internationales, avons-nous encore le temps de nous arrêter sur l'une ou l'autre des causes qu'elles invitent à défendre? Loin de la question rhétorique, c'est une vraie interrogation. Mais je ne tenterai pas d'y répondre aujourd'hui, je me concentrerai sur les femmes. Je ne vais pas soulever toutes les souffrances des femmes de par le monde, et Dieu sait s'il y en a, dans des pays proches ou lointains du mien, des miens.

Prenons la Suisse (dont je connais mieux les statistiques que celles de la France): les femmes ont leur place dans la société, alors pourquoi s'agiter? Parce qu'il y a encore des choses à améliorer, comme par exemple les salaires. A travail égal, en Suisse, les femmes touchent encore en moyenne 19% de salaire en moins que les hommes. 19%, c'est énorme. Sachant que certains employeurs appliquent l'égalité des salaires, je vous laisse imaginer l'écart dans certains secteurs. Autre exemple, le niveau de formation des femmes. Il a certes augmenté, mais aujourd'hui, les femmes abandonnent souvent après leur formation. Dans les secteurs où il faut être présente à plus de 100% pour avancer, elles restent soit dans des positions inintéressantes ou elles préfèrent s'occuper de leur famille. (Il y a par exemple 60% d'avocates stagiaires, mais plus que 30% d'avocates.) Il faut dire qu'on ne leur facilite pas toujours la vie: les temps partiels ne courent pas les rues, et engager une femme en âge de procréer est toujours un risque, elle pourrait avoir l'idée incongrue de vouloir un enfant et prendre un congé maternité. Au retour duquel il arrive qu'on lui fasse gentiment comprendre qu'elle n'a plus sa place dans l'entreprise. En déménageant son bureau dans le coin entre la porte et la photocopieuse (situation vécue par une femme que je connais), en lui proposant un nouveau poste, moins intéressant, dans l'entreprise (forcément, après quatre mois d'absence, il ne faut pas s'attendre à un accueil chaleureux), ou en lui expliquant tout simplement qu'elle est licenciée pour raisons économiques maintenant que son congé maternité est terminé. On manque de places de crèche, comment faire garder son enfant et travailler en même temps? L'homme a souvent un travail plus qualifié et mieux payé que la femme, ce qui rend le calcul rapide à faire. Si l'un des deux doit arrêter de travailler, ce sera la femme. Et ne nous leurrons pas, un homme qui voudra baisser son taux d'activité se verra rire au nez ou se mettre au placard rapidement, surtout s'il a un poste à responsabilités. (Tiens, à ce niveau, il y aurait une certaine égalité...)

Ironie du sort, me direz-vous, qu'une femme au foyer vous parle des droits des femmes. Non, vous répondrai-je. Je fais partie des femmes dont la mère s'est battue pour se faire une place dans un monde d'homme ("Gynécologue, Madame? Quelle idée, c'est un métier d'homme, les femmes n'y comprennent rien et c'est trop dur pour une femme"), qui a réussi, et a même eu un peu de temps pour la famille, les mercredis après-midi. Mais elle est passée à côté d'autres choses que pour ma part je ne voulais pas manquer. J'ai coûté de l'argent à la société en faisant des études, mais j'ai aussi travaillé pendant plus de dix ans (souvent à temps partiel, soit, études obligeaient) avant de m'occuper de mes enfants, j'ai investi du temps et de l'énergie dans l'action sociale durant mes "années actives". Je reste persuadée que ce que la société a investi dans ma formation, je le lui rends, d'une manière ou d'une autre. En éduquant mes enfants, en m'engageant, en reprenant un jour un travail dans mon domaine que j'espère intéressant, même si les chances sont petites (de trouver un travail intéressant dans mon domaine, pas de trouver du travail, ni peut-être de trouver une activité intéressante).

Ce n'est qu'une petite bafouille, mais c'est ma contribution (rapide, et peu fouillée, essayez donc d'écrire une article pendant plus de vingt minutes avec des enfants en bas âge dans les pattes...) de ce jour...

mercredi 2 mars 2011

Jeux


Les garçons ont pris l'habitude de jouer ensemble dans la chambre de l'un ou de l'autre, mais principalement dans la chambre de Nathanaël. Liam a l'air de s'y plaire! (Et maman est priée de les laisser seuls.)




Coucou, c'est moi!













Histoire de cheveux


Nathanaël a les boucles dont j'ai toujours rêvé. Ce soir, fier de ses boucles toutes propres, il s'est prêté au jeu et nous avons fait une séance photo.




Ses merveilleuses boucles vues de derrière:














Je lui ai dit que je voudrais avoir de beaux cheveux comme lui, et lui, avec le plus grand sérieux, m'a expliqué qu'il avait demandé à la dame hier et qu'elle n'avait plus de cheveux pour moi, désolé maman.

Essais

Comme vous l'aurez remarqué, mon blog a changé d'apparence. Je fais encore des essais de couleurs et d'écriture, de mise en page, etc. J'avoue aussi ne pas avoir trouvé encore toutes les fonctionnalités, ou pourquoi un titre s'affiche une fois d'une couleur et d'une autre la fois suivante. Il se peut donc que vous voyez encore mon blog changer dans les jours à venir...

Il reste bien sûr toujours à mettre à jour les liens et les photos!

jeudi 24 février 2011

Nouvelles fonctionnalités

Blogger, ou blogspot pour ceux qui sont arrivés plus tard, a de nouvelles fonctionnalités. On peut par exemple s'interconnecter avec des amis sur Google, afficher les membre de notre blog, etc.

Oui mais.

Mais bibi ne retrouve pas les explications, elle n'y comprend plus grand chose, elle est perdue et frustrée parce qu'elle n'arrive pas à faire ce qu'elle veut avec son blog.

Demain sera un autre jour.

jeudi 17 février 2011

Résolutions

Il y a une raison à ce que je ne prenne jamais de résolutions, c'est, pour être honnête, la peur de ne pas les tenir. Quoi de plus frustrant que de faire le bilan des bonnes résolutions prises, pour s'avouer qu'on ne les a pas tenues. Pas pour moi!

Sauf que...

Je me dis régulièrement que je devrais me prendre au moins un quart d'heure par jour pour écrire.
Je voudrais lire plus (et moins léger).
Ma liste de projets s'allonge au lieu de rétrécir.
Les décorations des chambres des enfants ne sont toujours pas faites.
J'ai commencé des ouvrages en tricot et couture, qui n'avancent que très lentement.
Je me suis acheté un livre pour faire des amigurumis.
Mes albums photo sur internet ne sont pas à jour, alors je ne vous parle même pas d'albums papier.
Je voudrais m'occuper plus de ma maison, de mon jardin.
J'aurais envie de me mettre à la course à pied.
Je voudrais avoir plus de temps pour mon mari, et pour moi-même aussi, soyons honnête.

Conclusion:
Je ne prends pas de résolutions, mais mes listes y ressemblent étrangement!


mercredi 16 février 2011

Anniversaires

Dans la famille, les anniversaires se bousculent pendant l'hiver... Rien que dans le noyau de quatre que nous formons, nous sommes trois à souffler des bougies en six semaines. S'y ajoutent d'autres, cousins, oncles, tantes, grand-pères.


Voici un petit aperçu de nos gâteaux:



Barbidou le jour de l'anniversaire
de Nathanaël, quelle belle surprise!


















Barbibul à la poire pour Nathanaël au goûter d'anniversaire commun des garçons.









Barbapapa à la banane pour Liam.









Et pour maman, Nathanaël voulait faire une Barbamama! Sauf que maman avait déjà préparé son gâteau, version glaçage américain (heureusement qu'à l'intérieur, le gâteau était noir, il a donc été accepté comme Barbamama):