jeudi 27 octobre 2011

Vocabulaire de petit bonhomme

Il existe déjà un article sur ce sujet, mais il s'agit aujourd'hui du vocabulaire de l'autre petit bonhomme... Ca fait un moment que je pense l'écrire, petit frère ayant commencé à parler tôt.

"papa": la personne qu'il réclame quand maman va le chercher le matin dans son lit. Papa désigne aussi toute chose appartenant à papa ou les objets plutôt attribuées à papa (ordinateur, petite voiture ressemblant à celle de papa, ...) C'est aussi le cri du coeur quand nous arrivons à la maison.
"mama": la personne qu'il réclame quand c'est papa qui va le chercher le matin
"c'est quoi ça" ou "ça c'est quoi ça": la première chose qu'il a dite après papa et maman, question qu'il aime poser souvent et à répétition
"veux pas": souvent accompagné d'un non de la tête
"aime pas": un peu comme "veux pas"...
"nana": Nathanaël
"noooooon": souvent dit avec un air de "mais que dis-tu, tu ne comprends rien", très coquin. Mot utilisé pour dire non, mais voulant aussi dire oui. A l'adulte de faire la différence.
"pimpon": tout ce qui a des roues, que ce soit une voiture, une ambulance, un camion de pompiers, un tracteur ou un train...
"ça": souvent difficile à trouver, le geste de l'index accompagnant le mot n'étant pas très précis.
"chat": petit animal à quatre pattes et poils doux
"c'est bon": de toute manière, manger, c'est très important...
"aci" ou "öszi": merci - je ne sais pas s'il le dit en français ou en hongrois
"tata": Csaba, le cousin de maman qui est chez nous cet automne
"chaud": le lait peut l'être, la nourriture (dans ce cas, petit bonhomme souffle dessus), mais aussi le bain
"c'est chaud": histoire de faire une phrase...
"babapa" ou "babapapa": une famille colorée que nous aimons tous
"boum": le bruit de quelque chose qui tombe
"hop" ou "hoppá": accompagne un mouvement ou un effort
"ouh-ouh": chien
"oh-oh-oh" ou "vvvvvvv": avion. Les avions, c'est une vraie passion.
"monter": monter, mais aussi descendre, entrer, sortir
"adi": Nagyi (grand-maman maternelle)
"co" ou "enco": encore, souvent accompagné d'une assiette tendue
"tessi" (teszi): tiens, en hongrois probablement (tessék)
"oh": souvent utilisé pour dire un peu tout et n'importe quoi, accompagné de signes faisant comprendre ce qu'il veut dire
"cococo": le perroquet-quet-quet de la chanson
"bobo": bobo

en signes (malheureusement pas appris de manière structurée, mais néanmoins développés par Liam):
petit bonhomme fait bravo des mains pour dire s'il te plaît
il touche le haute de sa tête pour montrer qu'il s'est fait mal
il montre sa couche pour dire que celle-ci est à changer
un grand sourire accompagné de rires pour dire oui, parfois avec applaudissements
il vous tourne la tête pour vous montrer quelque chose

J'en oublie bien sûr!





jeudi 20 octobre 2011

Joyeux anniversaire Nagyi! - Boldog szülinapot Nagyi!



Le jour de son anniversaire, Nagyi (Mamie en hongrois) était chez nous. Nathanaël lui a préparé une tarte aux pommes (tout seul), mais pour finir il a préféré souffler les bougies sur le gâteau nounours avec Nagyi. Il y avait aussi Ágimama, la soeur de Nagyi, et Csaba, le cousin de maman, et bien sûr Nathanaël, Liam, Papa et Maman.

A születésnapján itt volt nálunk a Nagyi. Nathanaël sütött neki almás tortát, de a végén inkább a macis kalácsra rakta a gyergyákat! itt volt az Ágimama is, a Nagyi huga, meg a Csaba, a mama unokatestére (meg egyben az Ágimama fia), na meg persze a Nathanaël, Liam, Papa meg Mama.

























Il y a aussi eu ensuite une fête de famille au Vieux Manoir à Morat, c'était une belle journée!
Volt egy nagy családi ünnep is egy szép vendéglőben a Murteni tó partján, nagyon jól érezte magát mindenki!



Le Vieux Manoir
A vendéglő



Les petits
Kicsikék




Liam et Nagyi
Liam meg a Nagyi



Photo de famille
Családi kép

lundi 10 octobre 2011

A magyar olvasómhoz - à mon lecteur hongrois

Igértem már többször is, hogy írok magyarul is. Nem biztos hogy sikerül minden bejegyzésemet lefordítani, de igyekezni fogok Nektek is írni egy pár sort. Van is már egy ötletem, csak ki kell hozzá választonom a fényképeket.

Folytatás következik!

---
Juste un mot à l'attention de mes lecteurs hongrois en mal de traduction... J'ai un sujet en tête, la suite au prochain numéro!

Journée internationale de la santé mentale

L'intitulé me laisse songeuse, je ne sais pas trop quoi écrire parce que le sujet est vaste, très vaste. Et parfois si douloureux.

Je connais des gens qui souffrent de maladies diagnostiquées, d'autres qui souffrent sans vouloir se l'avouer, d'autres encore qui vont bien et se demandent souvent s'il vont vraiment bien.

Et je pense aux blessures qu'on inflige aux autres sans le vouloir, ou sans mesurer les conséquences de nos paroles ou de nos actes. Ce père qui traite son fils d'idiot ou sa fille moins mince qu'il ne le voudrait d'éléphant. La mère qui dit pour la première fois à sa fille qu'elle est belle, alors que celle-ci souffre d'anorexie et attendait ces mots depuis des années. Les "ça va pas la tête" qu'on lance sans vraiment y réfléchir, la manière dont on soutient ou critique nos enfants. Le mari qui traite sa femme de folle pendant des années. La femme qui rabaisse sans cesse son mari. L'enseignant qui dit à son élève qu'il ne peut pas l'aider parce qu'il est bête. Ce collègue de travail qui tente par tous les moyens de vous manipuler. L'étudiant qui n'arrive pas à faire face à la pression, mais aussi à la liberté découverte. Le patient qui craque face à une maladie ou à un traitement. Ou celui qui craque à la guérison. Le réfugié qui a quitté guerre, famille et patrie pour ne plus jamais y retourner. La femme qui porte en elle le poids de la trop courte vie d'une soeur qu'elle n'a jamais connue. Ce garçon qui souffre de l'absence de son frère jumeau. La femme qui se cache de son mari qui la frappe. Les enfants qui savent qu'ils courent un danger sans comprendre lequel. Cette mère, qui, à intervalles réguliers a besoin de tout abandonner pendant quelques jours ou quelques semaines pour survivre.

Chacun de nous porte en lui des blessures, plus ou moins profondes. Et chacun de nous en inflige, volontairement ou involontairement. Derrière chacun de mes exemples se cache une histoire, une personne que je connais ou dont j'ai croisé le chemin ou que j'ai même accompagné dans sa souffrance.

Je ne sais pas ce que je veux dire avec ce billet, peut-être juste que je pense à ces gens, ceux que je connais et ceux que je ne connais pas. Que j'essaye de penser à moi aussi. Que la santé mentale, c'est aussi se prendre le temps pour soi, se faire du bien, se valoriser. Et ensuite prendre soin des gens qui nous entourent, prendre du recul parfois. Montrer de l'empathie, mais aussi se protéger.

Aujourd'hui est la journée internationale de la santé mentale et je trouve que le sujet mérite qu'on se prenne un peu de temps pour y réfléchir.