mercredi 15 décembre 2010

La pensée du jour

Mon dernier article date. Ce n'est pas par manque de pensées, mais d'énergie à les mettre par écrit, mélangé à un peu de paresse...

Cet après-midi, en attendant la fin de l'école hongroise, je discute avec une jeune femme. Une universitaire qui est fille au pair dans une famille que je connais depuis toujours. Travaillant probablement au noir. Non, la jeune femme en question ne vient pas du tiers-monde, mais d'un pays européen. De mon pays. Elle me parle de l'opportunité que cela représente de travailler comme fille au pair, pour une durée déterminée, cela s'entend, car l'expérience est un peu dégradante à terme. Elle me raconte comment, au pays, elle gagnait 90'000 forint (env. 420 francs suisses ou 325 euros) par mois en tant qu'enseignante, payait 60'000 forint de loyer, 10'000 forint d'abonnement de transports publics. Restaient 20'000 forint (soit 93 francs ou 72 euros) pour manger. Par mois. Mais aussi, qu'elle n'a pas hésité à accepter le travail car chez elle, elle ne s'en sortait plus. Maintenant, elle gagne 600 euros par mois. C'est mal payé pour ici, dit-elle. Enfin, suppose-t-elle. Mais bien plus qu'elle ne gagnait chez elle. Et elle est nourrie et logée, a un travail sans trop de responsabilités. (Ah oui? Garder des enfants, un travail sans grande responsabilité? Je n'ai pas le temps de creuser la question avec elle...)

Je suis tiraillée. Je ressens de la douleur pour cette jeune femme, me pose beaucoup de questions face à ce genre de situation. Mais je comprends aussi qu'elle est contente de son sort, pour l'instant du moins. Que pour elle, c'est une occasion de vivre autre chose. D'économiser un peu d'argent. Et je me prends à penser que 600 euros par mois, une chambre à l'étage du bas, une fille qui parlerait hongrois avec mes fils... Mais je ne me permets pas d'aller au bout de ma pensée.

lundi 7 juin 2010

Barbapapa

Nathanaël avait trouvé un t-shirt Barbapapa chez H&M, mais ils n'en font que jusqu'à la taille 18 mois, donc il en avait choisi un pour son petit frère, gentil comme il est. Alors moi, je me suis dit que j'allais acheter des t-shirts uni et lui dessiner des Barbapapa! Voici le résultat:

Premiers essais, Barbibul et Barbidou:


Barbotine:

Barbidou (encore, à la demande de Nathanaël), Barbapapa et Barbamama, Barbouille:


Barbidur:

samedi 6 mars 2010

A défaut d'aller à Venise...

Nous avons fait un tour au carnaval vénitien d'Annecy le week-end passé. En attendant les photos de notre papa photographe officiel (maman était chauffeur officiel de poussette) voici la seule photo de costumes que j'ai prise:

Les participants costumés se promenaient au bord du lac et en vielle ville, au grand plaisir des badauds. Nous avons profité de l'occasion pour tester notre nouveau "kiddy board", cadeau de naissance de Liam utilisé par Nathanaël. Il s'agit d'une planche à roulettes accrochée à la poussette, sur laquelle Nathanaël peut voyager quand il est fatigué de marcher. Le top! (Là aussi, il faut demander les photos au photographe officiel si ça vous intéresse.)






Liam a bien dormi, la promenade à l'air frais, ça fatigue! Costumes ou pas costumes, il ne s'est pas laissé perturber.(Ni par la pause ravitaillement dans un café-bistrot d'ailleurs.) Nathanaël, lui, a beaucoup aimé les costumes. L'année prochaine, il en portera un aussi, c'est sûr! (Pas forcément vénitien, le costume...) Sors ta machine à coudre, maman!


dimanche 28 février 2010

Liam Joseph


Liam Joseph, alias "bébé Liam petit frère" est né le 7 février 2010 à 13h57. Il faisait 3550g et 51 cm.

Son grand frère en avait beaucoup entendu parler, mais savait-il ce qui l'attendait vraiment? En tout cas, en venant nous chercher à la maternité lundi 8 février, il était content: il a pris son petit frère dans les bras, lui a fait un bisou. Nous avons eu une semaine pour nous habituer les uns aux autres, que nous avons passée tous les quatre à la maison.

Liam s'habitue à son nouvel environnement, mais pas encore tout à fait à son système digestif. Nathanaël, lui, est très fier et il aime lui faire des câlins, aider à le changer ou à lui donner le bain. Ou alors lui lire des histoires de Barbapapa. Parfois, quand il veut avoir sa maman pour lui, il dit à Liam: "dodo!" Mais Liam sait lui aussi ce qu'il veut et ne se laisse pas perturber pendant qu'il tète...



vendredi 29 janvier 2010

La folle course aux points cumulus

Jeudi 28 janvier, après une longue journée passée en dehors de la maison, nous finissons en beauté: courses à la Migros La Praille entre 18h et 19h... Quelle idée, me direz-vous, surtout accompagnée d'un bonhomme de deux ans... Mais on fait ce qu'on peut.

Petite précision pour les non Suisses: la Migros est une des deux chaines préférées des Suisses. Elle a un système de points de fidélité (et de contrôle des habitudes de consommation des gens qui utilisent la carte fidélité): à chaque achat, vous montrez votre carte Cumulus et tous les trois mois, vous recevez un décompte de vos points, accompagné de bons d'achats qui correspondent à 1% de l'argent que vous avez dépensé chez Migros.

Le jeudi soir, entre 19h et 21h, les points cumulus comptent double dans le magasin où j'étais. Jusque là tout va bien. Mais une fois par trimestre, les points collectés sont multipliés par dix. Détail que j'ignorais et que j'ai découvert hier soir...

J'ai fait le tour du magasin en trois quart d'heures, temps raisonnable pour remplir le caddie à ras bord (en pensant à s'occuper du bonhomme aussi) dans mon expérience. Arrivée à la caisse à 18h53, j'étais surprise de voir la file d'attente qui faisait toute la longueur de l'étal de pain... 5 caddies devant moi, j'en avais encore pour trois quart d'heures! Mais bizarrement, toutes les caisses semblaient vides... Je me suis donc avancée vers l'une d'elles et là, la phrase fatidique est tombée. Une cliente (bien intentionnée) m'a dit "Ce n'est pas encore l'heure, Madame." Je l'ai regardée quelque peu interloquée et lui ai dit que je m'en fichais de l'heure, que je préférais ne pas attendre trois quart d'heures avec un enfant en bas âge... Ne comprenant pas pourquoi il fallait attendre 19h... Pour des points cumulus qui comptent double??? Arrivée à la caisse, j'ai parlé avec la caissière (ce que soit dit en passant je vous conseille de faire de temps en temps, elle sont souvent charmantes et ont des réflexions très intéressantes sur la nature humaine... On voit de tout quand on travaille à la caisse d'un supermarché.), pour comprendre que toute cette excitation était parce que c'était le soir "Cumulus x10" hier soir. Tout ça pour ça!

Le client derrière moi était dégoûté en voyant que j'avais déjà profité de la promotion... Et oui, avec tout ce que j'avais dans le caddie, j'ai payé après 19h!