mardi 28 avril 2009

Appel au secours: invasion de fourmis!

Vous connaissez probablement ce genre d'expérience, qui ne l'a pas déjà vécue? Mais que faire en cas d'invasion de fourmis?

Je suis au bout de mon latin, et aujourd'hui, au retour d'un demi rayon de soleil, elles sont revenues en force. A chaque nouvelle attaque de fourmis (j'en suis à la quatrième), elles sont plus nombreuses, c'est carrément agaçant. Elles entrent par la porte de la terrasse et semblent vouloir sortir par l'autre porte, à l'arrière de la maison. Le tout en envahissant mon salon! Sur leur chemin, pas de miettes, pas de sucre, seulement le bord du tapis et les plinthes du mur.

Voilà tout ce que j'ai déjà essayé:
- le citron, qu'elles détestent paraît-il: ça semble marcher le temps que je les écrase avec, mais ensuite? Les rondelles de citron sont toujours sur leur chemin, mais les fourmis reviennent tout de même...
- les pièges à fourmis: les pyramides que j'ai achetées se vident au bout de 48-72 heures, les fourmis semblent aimer ce qu'elles y trouvent, mais après ça elles reviennent de plus belle. Combien de pièges dois-je mettre sur leur chemin et pendant combien de semaines dois-je continuer pour que ça fasse effet?
- le trait de craie qu'elles ne franchiront jamais: autant vous dire que cette mesure était inutile.
- l'eau bouillante: ma mère venait à bout des fourmis devant notre entrée en les noyant avec de l'eau bouillante. Ca a l'air de marcher dans l'immédiat mais l'ennui est que je ne suis pas sûre que je vise vraiment leur nid, c'est difficilement visible dans ce coin de la terrasse...
- le marc de café: c'est, paraît-il, un poison pour les fourmis...?

J'avais, dans un ancien appartement, bouché le trou par lequel elles entraient avec du mastic. Dans notre cas, ça paraît plus difficile, elles semblent entrer par deux fissures et je ne vois pas trop comment les boucher...

Si vous avec de meilleures idées ou que vous êtes venues à bout d'une invasion vous-même, faites-moi savoir quel est votre remède miracle s'il vous plaît!

Je suis à deux doigts de faire des cauchemars, avec des fourmis qui jailliraient de partout, un peu à l'image d'une des histoires du film Creepshow, premier film d'horreur que j'ai vu, à six ans (merci le grand fère) et qui m'a laissé un souvenir traumatisant. (Pour savoir que quoi il s'agit, voir le - ou la, c'est au choix - synopsis en anglais...)

Merci d'avance!

lundi 27 avril 2009

Premier concert...

Normalement, une fois par mois, le dimanche, nous allons au cinéma avec bébé grâce à cinélolette.

Hier, ce n'est pas au cinéma mais carrément à l'Arena de Genève que nous sommes allés pour le premier concert de Nathanaël. Guillaume avait reçu des billets pour le concert de... Chantal Goya! Nathanaël n'avait jamais entendu ses chansons (est-ce le moment de ressortir mon disque avec Pandi-Panda et Snoopy?), mais l'excitation n'en a pas été moins grande.

Arrivés à l'Arena, nous apprenons que chaque personne a besoin d'un billet d'entrée, donc nous en achetons un pour Nathanaël (CHF 42.- tout de même, le prix le moins cher pour une place sur nos genoux...). Nous entrons dans la salle, découvrons nos places et nos voisines avec qui Nathanaël fait très vite connaissance. Concert pour adultes ou pour enfants, le début se fait un petit peu attendre. Nathanaël en profite donc pour se dégourdir un peu les jambes et les bras et pour observer la salle, les lumières, les enfants. La lumière s'éteint, les projecteurs s'allument, Nathanaël cherche d'où vient la lumière, regarde tour à tour la scène encore noire et le public qui attend le début du concert. Il est surexcité, court (à quatre pattes, certes) dans tous les sens, applaudit, appelle la star de la journée, applaudit encore et est finalement récompensé par le lever des rideaux. Sa maman se fatigant accroupie par terre, nous rejoignons nos places pour nous laisser émerveiller par le spectacle: lapins, chaussure volante, loup-garou, Papa mille-pattes, Pandi-panda, Snoopy, Polichinelle, Bécassine et sa voiture jaune... Nathanaël se laisse prendre par la magie du spectacle: il tend le cou, se met debout pour mieux voir, applaudit, chante et crie avec Chantal Goya et son équipe. Bon, la concentration laisse aller de temps en temps et le petit bonhomme joue avec les chaises, le t-shirt de sa maman, il observe ses voisins, prend son goûter (très important, le goûter!), mais se retourne toujours vers la scène, découvre de nouveaux personnages et costumes.

L'artiste, elle, est en pleine forme pour ses bientôt 67 ans, elle se donne dans son spectacle, danse, chante, raconte des anecdotes. Elle aime son public et elle est très émue à la fin de son concert. Je m'imagine que ça doit être émouvant d'avoir dans son public les enfants (devenus grands) pour qui elle chantait il y a trente ans et les enfants de ceux-ci. Pour ma part, je n'avais qu'un seul disque d'elle (que j'ai toujours) et je ne l'avais jamais vue en concert... Ce n'était pas quelque chose que nous faisions, aller à des concerts pour enfants. Les temps changent. Je ne pensais pas que je ferais ce genre choses avec un enfant aussi petit moi-même. Mais l'expérience du cinéma (films légers, voire même dessins animés, lumière tamisée, niveau sonore adapté aux oreilles des petits) et la joie générale de Nathanaël face à la musique ont fait que je n'ai pas hésité. Le niveau sonore était plus élevé qu'au cinéma pour petits, mais bien moins élevé qu'à un concert normal...

Une amie me dirait que j'ai déjà maltraité les oreilles de Nathanaël en lui faisant écouter Chantal Goya. C'est un peu niais, certes. Mais très adapté pour des petits enfants, et en fin de compte, c'est pour ça que nous y sommes allés...

jeudi 16 avril 2009

Etiquette

Mercredi matin, dans la voiture, j'écoutais une interview de Nadine de Rothschild à l'occasion de la publication de son dernier livre, Réussir l'éducation de nos enfants.
Deux remarques ont particulièrement résonné en moi: d'une part, cette Baronne des bonnes manières a souligné que ce n'est pas la mode des jeunes (pantalons descendant aux genoux par exemple) qui pose problème, mais plutôt quand cela devient un "way of life", un mode de vie qui implique un code, des comportements spécifiques, etc. D'autre part, elle a dédramatisé le langage "incompréhensible" des jeunes, phénomène qui a toujours existé, mais elle a condamné la violence dans le langage, que ce soit des jeunes ou des adultes. Différenciations qui me paraissent judicieuses.

Un peu plus tard, dans un magasin à Berne:
Je prends rendez-vous pour un essai de maquillage, la vendeuse prend mon nom, mon numéro de téléphone, puis demande mon prénom et me tend la main en disant: "Moi c'est Charlotte, ça sera plus facile, salut." Ok. Je monte à l'étage pour prendre un rendez-vous chez le coiffeur et là c'est carrément l'accueil (chaleureux mais) étonnant: "Salut, attends, je t'aide avec la porte." D'accord...

Je me souviens de mon agacement quand, à Berne, systématiquement, les vendeuses et vendeurs (plus ou moins) de mon âge me tutoyaient. A la limite de l'agression; ce n'était pas quelque chose de choisi pour moi. Que l'on se tutoie au travail, d'accord; on passe beaucoup de temps ensemble. Mais que l'on se tutoie systématiquement? Au supermarché ou chez le coiffeur? Je continue à trouver ça bizarre. Est-ce une différence entre la langue française et allemande? Ou suis-je vieux jeu? Ou trop française dans mes attitudes? (Dans ce cas, donnez-moi vite la nationalité!) Peut-être que j'ai un côté Nadine de Rothschild, ou que je suis d'une autre époque...

lundi 6 avril 2009

Toboggan


En achetant la maison, nous avons hérité d'une place de jeux dans le jardin.

Avec le retour du printemps, nous faisons de la balançoire et Nathanaël a découvert la magie du toboggan. Au début, je pensais que ce serait trop haut, trop pentu, mais le petit bonhomme sait comment s'y prendre. Il se tient au haut du toboggan, se tient, se tient, puis dans un éclat de rire s'élance.

Une fois arrivé en bas, il se retourne et essaye de remonter le toboggan, comme tous les enfants. La question que je me pose est comment font-ils pour avoir tous la même réaction? Est-ce le genre d'histoire culturelle empreinte au fond de tout enfant, ressurgissant d'on ne sait où?